On recruta des templiers dans la noblesse pour les chevaliers et des hommes libres non nobles pour les sergents (frères). L’entrée été gratuite et volontaires, mais une fois entrée comme les moines la prononciation des vœux de pauvreté, chasteté et obéissance était obligatoire et sont appartenance était à vie, à moins d’une faute très grave. Les chevaliers reçoivent trois chevaux (un destrier pour le combat, le palefroi pour les déplacements et le sommier pour le transport de matériel individuel), les dignitaires possèdent à un quatrième. A son entrée dans l’ordre le chevalier reçoit une sorte de trousseau qui comporté diverses habits. Comme matériel militaire il dispose d’une cotte de mailles, de chausse en fer, d’un casque appelé heaume, un chapeau de fer, un écu, une épée, une lance, une masse d’armes à la mode turque équipée de pointe, d’un jupon d’arme et de trois couteaux (on comprend pourquoi il a besoin d’un cheval pour porter tous ce matériel). Bien sur il lui faut aussi une couverture de cheval, deux chemises, une ceinture, un jupon, un manteau épais (appelé pelisse), deux manteaux blancs avec la croix rouge, une chape et une cotte. Pour la toilette le chevalier reçoit une serviette pour se laver et une pour ses repas et un tamis servant à cribler l’orge qui est la base de l’alimentation des chevaux et d’un chaudron.
Le respect et la hiérarchie faisait partie des règles les plus stricts. Seuls les hauts dignitaires pouvaient rendre des décisions sachant que l’autorité suprême revenait à un grand maître élu par treize dignitaires. Les membres de l’ordre étaient dépossédés de leurs volontés, privé de liberté puisqu’ils devaient posséder une autorisation pour sortir. Aucun plaisir ne leur était accepté, pas de femme, pas de fortune personnelle. Aussi au fur et à mesure de leur existence la discipline et la détermination du groupe via le respect des règles et de l’autorité, fit naître chez les personnes non membres de l’ordre des craintes et du respect à leurs égards.