Le forage de ce puits était basé uniquement sur un pressentiment de l’abbé, celui-ci pensait que du pétrole se trouvait non loin de l’église. Son pressentiment fut confirmé par un autre radiesthésiste de grande notoriété l’abbé Bouly, qui en utilisant un pendule confirma son hypothèse. Georges de Boisgelin conseiller général du canton de Beaumont-le-Roger finança les travaux de forage. D’après les renseignements de l’historien Pierre Molkhou, auteur du livre « Le reflet des jours sur le village d’Incarville ».
George de Boisgelin fit venir du matériel dont un derrick d’environ 20 mètres en bois qui permettrait le forage, ainsi que de la main d’œuvre. Lors des travaux un geyser de 300 mètres jaillit du sol, mais il ne s’agissait pas de pétrole mais d’eau.
Cela n’arrêta pas L’abbé Delamare, qui poursuivit ses recherches jusqu’à 904 mètres. Une fois de plus le résultat n’est pas ce qu’il attendait mais un autre geyser d’eau mais cette fois ci d’eau chaude (28 degrés. En effet, ce forage a permit d’atteindre une nappe phréatique formée par infiltration des eaux superficielles. Cette eau, réchauffée par contact géothermique, provient des régions limitrophes du bassin parisien et s’échappe du forage par un simple phénomène de vases communicants écrit Pierre Molkhou dans son livre.