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Le fort Boyard


(Source: wikipedia)

(Source: wikipedia)

À chaque période estivale, on peut regarder une émission sur une chaîne de télévision. Un fort est à l’honneur de cette émission célèbre « Fort Boyard ». Cette émission qui a débuté à l’été 1990 est encore diffusée à l’heure actuelle pendant les grandes vacances scolaires. Cette émission célèbre fait rêver les petits et les grands. En effet, l’ambiance du lieu est sans égale et malgré les nombreux changements d’animateurs et malgré certaines périodes plus vacillantes que les autres, l’émission Fort Boyard garde son authenticité et son côté mystérieux.
Dans cet article, il n’y a pas lieu de vous présenter les différents aménagements actuels du fort, mais bien d’étudier un peu son histoire jusqu’à l’année 1990 date de commencement de l’émission française, puis quelques années plus tard siège d’émission similaire pour des pays étrangers.

Le projet de construction à débuter en 1666. À cette époque, le fort devait protéger l’arsenal de Rochefort tous récemment terminé qui était l’un des plus précieux du royaume. À cette époque, le fort devait protéger l’arsenal de Rochefort tous récemment terminé qui était l’un des plus précieux du royaume. Vauban (créateur des plans de nombreux fort) qui devait réaliser les différents relevés, présenta le projet à Louis XIV, Vauban ironisa en lui annonçant « Sire, il serait plus facile de saisir la lune avec les dents que de tenter en cette pareille besogne ». qui devait réaliser les différents relevés, présenta le projet à Louis XIV, Vauban ironisa en lui annonçant «  Sire, il serait plus facile de saisir la lune avec les dents que de tenter en cette pareille besogne ». Ce projet s’arrête donc là.


(Source: Google Maps)

C’est en 1801 que ce projet ressurgit, Bonaparte alors 1er consul, approuve ce projet. Les travaux commencent en 1803 par la construction d’un camp sur l’Île d’Oléron qui sert de base de vie au chantier. Les travaux en mer commencent réellement en 1804, le 11 mai 1804 où le premier bloc de rocher de 7 m³ est prélevé sur l’Île d’Aix et posé en mer. Les travaux seront rendus difficiles par le manque de moyens. Un navire coulera notamment à cause du poids des rochers qui transite de l’île à l’emplacement du futur fort. En fin d’année, les moyens seront augmentés et des essais visant à vérifier la solidité de l’assise (fondation du fort) seront organisés. En 1807, les moyens sont une nouvelle fois augmentés, 27 navires au total sont opérationnels et plus de 600 ouvriers sont présents. L’assise est donc recommencée une nouvelle fois, car celle-ci c’est une fois de plus enfoncé dans le sable sous l’effet de son poids, des blocs de 10 m³ sont utilisés, mais rien à faire elle s’enfonce de nouveau et ceux à plusieurs reprises lors de tempêtes ou sous l’effet du poids. Il ne faut pas oublier que l’assise est construite sur un banc de sable. De plus l’argent prévisionnel et les crédits accordés pour le déroulement du projet ayant déjà été utilisé, les ouvriers ne sont plus payés. Napoléon se rend sur place en août 1808, et décide de revoir le projet à la baisse, le projet est réduit à une dimension de 40 mètres sur 20 et les travaux reprennent en 1809. Mais les travaux seront encore une fois de plus suspendus, à cause d’une bataille (la bataille « les brûlots de l’Île d’Aix »). Les dégâts sur le matériel furent tels que le chantier de construction du fort fut arrêté pour une durée illimitée.

Sous le règne de Louis Philippe en 1841 celui-ci redéfinit le projet à la baisse et de nouveau crédit sont débloqués. Depuis 1809 date de la fin illimitée du chantier l’enrochement mis en place à l’époque s’est enfoncée d’un mètre mais ce fut en revanche un avantage, car le temps écoulé a permis de stabiliser le sol et le chantier put reprendre, avec une technique différente afin d’éviter de nouveau enfoncement. En 1848 le socle est donc enfin terminé et la construction du fort à proprement dit peut commencer en 1849. La construction des étages se passe en plusieurs années de 1852 à 1857 et en 1859 les premiers canons sont mises en place. Malgré des problèmes d’accès le fort reste utilisable, mais il est nécessaire de modifier sa structure pour permettre un accès plus simple et possible de tous les temps. Ces modifications seront faites de 1859 à 1866. Le procès-verbal de la fin de construction est signé le 6 février 1866. Malheureusement le développement technique de l’artillerie fait que le fort devient obsolète et celui-ci n’est plus utilisé. Il devient la cible de pillard, puis une prison pour des prisonniers prussiens puis des prisonniers de la commune.

Il reste ensuite à l’abandon au point où un projet voit le jour pour la destruction de celui-ci, en prévoyant de laisser que la base pour la construction de tour. Le projet sera abandonné grâce aux opposants à la démolition du fort. Finalement, en 1913, l’armée s’en sépare et les canons sont vendus à un ferrailleur. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sert de cible d’entraînement aux Allemands. À partir du 1er février 1950, le fort Boyard est inscrit au titre des monuments historiques par le ministère de la Culture. De ce fait, l’accord des architectes des bâtiments de France devient désormais obligatoire pour réaliser toutes modifications sur la structure de celui-ci.
À l’abandon depuis 80 ans, le domaine appartient aux oiseaux de mer qui apportent des graines, faisant se développer la végétation ce qui dégrade l’ouvrage. Entre 1958 et 1962 le fort fut déclassé. La bâtisse a été affaiblie par des secousses telluriques. Il sera ensuite vendu aux enchères au prix de 7500 francs, les enchères sont remportées pour 28 000 Francs par un chirurgien-dentiste et restaurateur à Avoriaz. Le chirurgien-dentiste qui achète le fort comme on achète un tableau le revend en 1988, une société de production de jeux télévision le revend aussitôt après l’avoir acheté au conseil départemental de la Charente-Maritime pour un franc symbolique en échange que le département s’assure de la réhabilitation du site et d’en assurer l’exploitation. Le monument devient le lieu de tournage d’une émission de télévision nommé du même nom. C’est là que l’émission Fort Boyard née.

En 1988, le fort est partiellement nettoyé, les pierres, gravats, boulets et graminées sauvage de la cour sont dirigés vers la terre ferme et certaines zones sont réparés en vue des visites prévue pour le tournage d’émission. Ce n’est qu’en juillet 1989, après un changement de propriétaire qu’une rénovation supplémentaire à lieu. Une plate-forme élévatrice (toujours en service), une grue, des passerelles sont ajoutées. C’est grâce à cela que des réserves d’eau, des groupes électrogènes et du matériel pour le tournage sont apportés. C’est à partir du printemps 1990 que son construit les derniers décors comme la salle du trésor ou la vigie, ils sont d’ailleurs terminés juste à temps pour le tournage de la première émission. En 1996, les plates-formes d’artillerie sont démontées et restaurées, mais le fort reste quand même fragile et les assauts de la mer empire cet effet. Le département décide donc après le dernier tournage de 1998 d’entamer une session de restauration supplémentaire, les pierres de la terrasse et du couronnement sont déposée, brosser et nettoyer avant d’être remise en place et des jointures sont refait un nettoyage de certaines parties du fort sont faits notamment un nettoyage des murs.

Les dernières restaurations importantes date de 2005, colmatage par injection, réfection des murs de la cours, réfection des jointures.
De nos jours, le fort est rénové, mais des entretiens doivent être couramment réalisés. Comme vous avez pu le lire, la construction a été longue et a failli ne jamais voir le jour. Il n’est malheureusement pas visitable, pour des raisons de sécurité tout d’abord, car ce lieu même restauré demanderait beaucoup d’aménagement pour recevoir du public, ce qui d’une part risque de cacher le côté original de celui-ci, mais aussi impliquerait un financement important. L’autre raison est aussi le pouvoir de conservation du fort, de nombreuses visites risquerait de favoriser un état de délabrement de celui-ci. Un fort de cet age-là n’est pas éternel, il est nécessaire faut prendre un maximum de précaution pour le conserver pour les générations futures.

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