Le phare de Carteret (50)

 
 

La Normandie, je l’ai découvert avec mes parents, via des visites de Ouistreham et des alentours, puis avec ma femme, en vacances. Nous pouvons trouver en Normandie pas mal de monuments intéressent et qui permettent de mettre en valeur l’histoire de France. C’est là que j’ai découvert les phares, des monuments anciens, qui surplombe les mers, indispensable outil pour les marins et surtout des monuments historique qui pour moi font partie d’une histoire forte de notre pays.

Après le phare de Gatteville, je vous présente celui de Carteret en Normandie, construit en 1837 sur la falaise du cap de Carteret après celui de Granville et Goury pour permettre de guider les navires vers le port de Carteret, mais aussi pour signaler les dangers à proximité de ce dernier. Celui-ci a été automatisé en 1976, un gardien a été en poste jusqu’en 2012 dates ou ce dernier a été automatisé. Le site a été ouvert au public en juillet 2016, il comporte 58 marches et fait 85 mètres au-dessus de la mer. Actuellement, un agent électromécanicien a la charge la surveillance et l’entretien du phare et des feux du port.

De nos jours, il est doté d’une lentille de Fresnel à 6 panneaux, reposé sur une tour carrée sur un bâtiment rectangulaire en maçonnerie de pierres apparentes. En 1870, le phare est constitué d’un corps de bâtiment contenant un magasin, deux chambres et une cuisine commune avec cheminée permettant de loger un ingénieur.

Lorsqu’il fut décidé d’accorder le logement de la famille des gardiens, les locaux existants fut trop petit et le bâtiment de l’ancienne vigie abandonné depuis 1815, fut utilisé pour cet agrandissement. Au cours d’une tempête à l’hiver 1868, la moitié du bâtiment s’effondra, la construction d’un petit pavillon fut réalisée.

En 1917, un nouveau brûleur fut installé. L’utilisation de ces appareils nécessitait une surveillance et un entretien permanent, dans le cas contraire ce matériel devenait dangereux. Ce manque de surveillance fut à l’origine de trois incendies à cause de fuites de pétroles sous pression. En 1921, 1923 et 1926 la lanterne du phare pris feu, endommageant l’optique de ce dernier.

En 1937, la marine procéda à l’électrification du sémaphore pour permettre la mise en fonction d’un projecteur de signalisation.

En 1940, une convention d’armistice fut signée, conformément à cette dernière, les phares devaient être maintenus en état pour la marine de guerre allemande. Les troupes allemandes occupèrent périodiquement le phare, afin de s’en servir comme poste d’observation à partir de juin 1940.

Le 28 juin 1944, un bombardement aérien détruisit le radar et le sémaphore, ce qui endommagea fortement le phare, le rendant inutilisable pendant plusieurs années. La remise en état du phare dura de 1946 à 1950.

De nos jours, son éclairage est assuré par une lampe halogène d’une puissance de 650 W. La portée de la lumière blanche par temps clair est de 26 miles, soit environ 48 KM.

Le phare est visitable seul ou via des visites guidées permettant de connaître l’histoire de ce dernier.

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